Notre faiblesse

Pratiquer La Voie dans La Constance amène instantanément à un mieux être. Voilà de quoi parle ce texte. 

La Grâce m'a emmené vers une situation qui m'a fait défaut, jusqu'à maintenant. A chaque fois, je blogue dessus. La peur, les angoisses, le stress me font plonger à chaque fois et c'est toujours difficile de remonter la pente.

La souffrance

Dernièrement, j'ai vécu une expérience avec mon ex-mari, négative, où je me suis rendue compte que certaines choses n'avaient pas changées, n'évoluent pas. Je remarque par cette situation conflictuelle que les choses stagnes. Elles n'ont pas changé parce que je me fige à ce comportement, à ses dires. Et donc les choses finissent par m'angoisser, m'attrister, elles me font même peur.

Et en baissant les bras, en allant tout au fond du trou, avec des idées noires qui me venaient, je me suis rendue compte à un moment donné, d'être impuissante, désarmée, fragile. J'ai pris Conscience de ma petitesse, d'un inconfort, de ma faiblesse, de mon insuffisance à pouvoir faire quoique ce soit ! 

Qu'il fallait que j'arrête à vouloir faire les choses. Je ne pouvais pas continuer comme ça. L'angoisse ne m'apporte pas la paix. Si je n'ai plus envie d'angoisse, il faut que je la lâche. 

La souffrance peut être évitée 

En reprenant conscience de la cause première

(Explication de Sri Hans Yoganand ji : Yogasûtra 2.10)

Mais voilà, comment l'a lâché ? Quand on est angoissé, on est angoissé. Et je ne connais pas de meilleur remède que de pratiquer La technique du Saint-Nom. Heureusement, que j'ai ton enseignement ! Bien dès fois, je me le dis. La technique du Saint-Nom est venu à la rescousse, pour me sauver. Oh non ! Ce n'est pas Lui qui est venu à moi, c'est moi qui est allée à Lui. Je n'avais rien à perdre mais tout à y gagner !

Je me rends compte de cet incident. Il arrive quand je suis prête à faire le pas nécessaire pour avancer. Quand je suis prête pour m'en remettre à Lui. 

Je me rends compte quand on est impuissant d'une situation, comme celle-ci d'ailleurs, même que je sois pratiquante de La Voie, c'est toujours la même situation que je connais, que je reconnais, et reconnais et reconnais encore. Et cette situation à chaque fois elle revient. Et c'est à chaque fois, la même situation. Et même que je sois sur La Voie, elle réapparait. Donc, il y a forcément quelque chose que je ne fais pas bien ! 

Quand je me suis trouvé au fin fond du trou, j'en ai eu marre. Et en ayant marre des choses, en ayant marre de me battre, j'ai lâché-prise. Je me suis laissée aller. J'ai lâché par la force des choses, j'ai lâché-prise. Je ne pouvais rien faire d'autres. J'étais comme prise au piège des quatre côtés. Je ne pouvais que m'en remettre au Saint-Nom. Je ne risquais rien. Vu que tout était mauvais déjà. Enfin, s'est ce que je croyais...

Se soumettre

J'ai lâché. J'ai lâché-prise. Mais vraiment lâché-prise ! Et là...en lâchant-prise, j'ai senti mon corps se détendre, là où j'avais mal au cou, au dos, j'avais plus mal. Je sentais mes muscles se décontractés. J'ai pris Conscience qu'il fallait que je lâche-prise sur mon existence. Lui faire confiance sur toute la ligne et pas seulement sur un morceau. Non, sur toute la ligne ! Du début à la fin. Arrêter de me cristalliser sur mes émotions, sur mes ressentis. Cela n'amène à  rien, juste à une voie sans issue. Il faut que je m'en remette à Lui à chaque fois, pour ne pas souffrir. Le Saint-Nom étant le filtre du bonheur. 

"Le fait d'être dans le Saint-Nom ne change pas forcément la vie mais change le regard que vous avez sur la vie. Vous avez du recul, du détachement." 

(Le Saint-Nom vous sauve)

Sri Hans Yoganand ji

Depuis, que je prends cette position de Conscience, je vis autre chose. Quelque chose de plus fort encore. Pour la technique de la Musique par exemple, j'entends des sons incroyables, nets, distincts. Que je n'ai jamais entendu jusqu'à maintenant. Pour La technique de La Lumière je l'a vois plus étincelante encore. L'intensité en est plus forte encore. Et quand je m'abandonne au Saint-Nom, par la technique, je me sens flotter dans l'éther. Comme si seule ma Conscience est présente. Le reste n'existe plus. Juste, en lâchant-prise.

En lâchant-prise sur ma vie. Quoique qu'il advienne, je Lui laisse les rennes, je Lui laisse faire. Par cette expérience avec mon ex, je me suis rendue compte qu'en étant même dans L'Agya, même en pratiquant La Voie, ça change pas ! Je retrouve cette même épreuve qui me fait tant souffrir. Et en même temps par L'Agya, j'ai pu m'en détacher. 

L'impact a été grand. J'ai vraiment touché le fond, avec des idées vraiment macabres. Cependant, je me suis rendue compte qu'il n'y a que Lui qui peut me sauver. Quand j'ai lâché-prise, tout s'est mis en place. La prémonition est venue, instantanément, je savais comment faire : fais y, fais ça, comme ça...et La Grâce, comme si elle me confirmait les actions que j'avais faite la veille...elle m'a emmenait le lendemain, vers des chemins qui confirmait cette prémonition. Enfin c'est génial, quand on lâche-prise. 

"Tout ça pour ça, c'est la montagne qui accouche d'une souris !" 

(Sri Hans Yoganand ji)

Et ben voilà, il faut baisser les armes. Il faut s'en remettre à Lui à chaque fois. Voilà, je le laisse au Saint-Nom. Mais vraiment ! C'est pas juste le faite de le dire, c'est vraiment un état de Conscience. C'est pas le faire et le dire. Je me rends compte qu'il faut qu'il y est un impact. Un impact de Conscience où l'on se rend compte qu'on est pas bien là, que notre perdition est grande et qu'on va droit au mur ! Quand on en a pris Conscience de cette situation là, comme si on voulait rebondir pour remonter à la surface, mais en mettant ce coup de pied, on se rend compte que ce coup de pied, quand on a lâché prise, on a pas besoin de ce coup de pied. On remonte tout seul, c'est Le Saint-Nom qui nous fait remonter tout seul. Comme si rien n'avait existé !

Exercée sur la force elle-même elle donne la force de l'éléphant

(Explication de Sri Hans Yoganand ji : Yogasûtra 3.24)

Le Saint-Nom

Cette expérience m'a permis de me rendre compte, d'un agrandissement de ma vision. Comme si mon regard s'agrandit, comme s'il s'éclaircie. Le Saint-Nom m'éclaire. Je me rends compte qu'étant donné que je suis ouverte à Lui, Il m'éclaire. Et ainsi, Il me donne la possibilité de prendre ce qu'il me donne. Et comme je suis ouverte, j'ai encore plus confiance en Lui. La pratique, la constance m'amène la confiance, la foi. Aujourd'hui, voilà où cela m'amène. Ca m'amène à baisser les bras totalement. Je les avais pourtant baissé les bras. Cependant, je me rends compte qu'on les baisse jamais assez. 

Je lui laisse les commandes pour mettre rendue compte que je suis bien faible pour agir seule. Je m'en remets à Lui à chaque fois, maintenant. Je Lui fais confiance. Quand il y a quelque chose qui se passe, intérieurement je me dis, j'ai confiance en Lui, je le laisse au Saint-Nom, je ne m'en occupe pas. 

Quand on est ouvert à Lui, Il nous donne ce dont on a besoin pour vivre pleinement à ses côtés. C'est une alliance, une magnificence.

(Le 9 Novembre 2017)