Seigneur,

 
À chaque jour suffit sa peine. La peine dans Ta conscience n’est qu’une lueur qui passe au loin, qui s’évanouit dans l’instant. On a beau dire, rester dans Ta conscience est le fil d’Ariane, pour ne pas se perdre dans les méandres d’un instant ridé ou d’une mer agitée.
 
C’est comme un ciel voilé de nuages noirs, un soir, où une lueur jaunâtre/orangée vient agrémenter l’horizon, comme pour donner de l’éclat à ce paysage, une petite touche personnelle, un contraste qui attire l’oeil. Ce qui donne un joli tableau, même si le pourcentage est plus important de sombre que de couleur. On ne peut se référer qu’à une seule couleur ! Cette petite lueur qui dessine l’horizon, donne au paysage, la beauté de l’instant, dans laquelle notre conscience se trouve. Être dans ta conscience équivaut à regarder là où c’est beau, là où est la lumière, là où l’on se sent bien, là où notre posture intérieure fera la différence, qui nous rendra libres, pleinement satisfaits.  
 
Elle est là, la différence ! Voir le beau, le bon, le bien. Ce qui nous rend tout à la fois insouciants comme si d’être baigné dans cette atmosphère, nous rendait libres.  Comme si tous ces éléments étaient intégrés dans un shaker, dans ta conscience Seigneur, qui nous donne la clarté de l’instant, qui illumine le chemin.
 
Quand on est ainsi, on ne peut que faire les choses bien, où seul l’instant existe. Comme si on n’avait à s’occuper que de cet instant-là. Comme si tu nous permettais de vivre seulement cet instant, comme d’une Grâce. 
 
Chaque jour est une Grâce, Seigneur, une Grâce que je reçois avec tant de reconnaissance. Tant je me rends compte de cette Grâce qui régit mon existence.
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