La maison du bonheur est un endroit où on nous délivre un Enseignement. Ici, il est question de La Voie. Voilà de quoi parle ce texte.

 

 

 

En discutant à table avec Sourire, hier midi, je me suis rendue compte d’avoir la chance vraiment d’être parmi vous. Vivre dans la maison du bonheur s’est tout un idéal de vivre. Oh bien sûr, tout le monde mettra sa propre image sur « idéal de vivre » suivant ces concepts ! Cependant, Idéal de vivre, veut tout simplement dire, vivre simplement, avec légèreté et soumission. 

 

Soumission est un terme nouveau dans mon langage, un terme tellement beau, j’en prends Conscience tous les jours un peu plus. 

 

 

Retourner son regard

Quand je suis arrivée à L’Ashram j’avais soif de ta présence, comme si j’avais besoin d’être rempli par ton Drashan pour être bien. Et puis, ces épreuves dernièrement (les urgences, ma personne, mon père et mon état physique affaibli) m’ont appris paradoxalement « le détachement ». Se tourner toujours vers son intérieur, peu importe les circonstances  « où, quoi et comment ».

Peu importe la situation, toujours tournez son regard dans son intérieur en pratiquant la technique dite du "Saint-Nom". Pas seulement quand tout va bien. Surtout, quand tout va mal. Depuis, que j’applique cette méthode, j’ai un autre regard sur l’extérieur. Comme si je regarde par exemple les gens de loin. En tournant mon regard, en posant ma Conscience sur Lui, en ayant Foi de Lui, je remarque me détacher du reste. C’est la soumission. Soumettre son mental en alignement avec sa Conscience. Ce qui est la sadhàna de La Voie. 

 

 

Quand toutes ces épreuves me sont comme tombées dessus en même temps, pratiquement, je me suis attachée à toi dans un premier temps, et tout en suivant L’Agya, tout en suivant ton Enseignement, je me suis aperçue que je faisais fausse route. Quand tu me le faisais remarquer, j’en étais malheureuse de ton éloignement. Cependant, par cet enseignement je me suis rendue compte qu’à l’intérieur, j’avais la même chose que toi, en moins puissant bien sûr, ce qui fait ton Darshan. En tout cas, j’y trouve ce qu’il me faut dans l’instant, l’essentiel pour continuer le chemin. 

 

 

Les bienfaits

Vivre dans ce lieu c’est être réglé comme une horloge. À telle heure, il se passe ceci, à une autre heure cela et encore à cette heure-ci, un autre truc, tout est bien ficelé, cadré. Je me rends compte en avoir besoin. Quand tout est bien en place, on ne se pose plus de question, on lâche prise sur ces différentes parties de la journée qui forme un quotidien. Par exemple: l’heure du repas, l’heure et le jour du Satsang, sur le jour et l’heure des courses …on se laisse mener, on se laisse emporter, tout est réglé comme du papier à musique. Bien sûr ça peut être avancer ou reculer suivant ce dont on a affaire de plus urgent, malgré tout, c’est une affaire qui marche !

Je me rends compte intégrer à tout ça, pas encore systématiquement, mais petit à petit mes habitudes s’effacent pour être remplacé par des nouvelles, plus cadrées.  Comme pour les pauses Saint-Nom et la méditation formelle. Mais aussi, pour se déplacer, pour manger, pour se laver. Tout à un rythme, la technique du Saint-Nom en est la mélodie. Sourire a été comme d'une grande soeur, pour se mettre en selle. 

 

 

Aussi, chaque activité est réalisée calmement, en Conscience, dans Le Service (le non-agir) dans la dédication voire dans la dévotion. Ton enseignement, en tout cas, nous délivre ces instants qui nous amènent par La Guidance à cela. Et à prendre Conscience de chaque terme. Vivre dans un Ashram et suivre inlassablement l’Enseignement de La Voie, Ton Enseignement José, c’est vraiment nous emmener grâce à La Grâce à ce pour quoi nous nous sommes réincarnés. Vivre en Conscience. Tout est un cheminement, une prise de Conscience. Je m’en rends compte. Quand on est assidue dans sa pratique, on prend Conscience des choses qui se passent. Tout à un sens, rien ne s’est passé ou se passe pour rien. Il y a toujours un Enseignement

 

 

(mercredi 20 septembre 2017)

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