Pour vivre cette existence comme il a été prévu que nous la vivions, La Voie nous amène vers le seul endroit où nous devons être. Voilà la voie de la guérison, voilà de quoi parle ce Satsang. 

 

 

 

Ce que je peux vivre dans la méditation profonde, peut et doit être vécu au préalable, dans mon quotidien. C'est ce l'on vit dans son quotidien, qui nous amène à vivre la méditation profonde, transcendantale. Le Saint-Nom me permet de me rendre compte qu’en étant vide, en ayant le mental vide, c’est là notre véritable richesse ! Oui, vraiment ! Plus rien peut nous déranger, nous perturber, nous gêner. On vit l’instant pour ce qui l’est, on prend et on se régale !


 

L'union c'est se détacher des pensées

Conscient du Saint-Nom en sa poitrine

(Explication de José, Bhaktimàrga: 2-5-35)

 

 

Des outils efficaces

Pour pallier au mieux, pour nous aider, nous avons L’Observance et le guide. A nous d’aller boire ! 

 

 
C’est comme si en fin de compte, notre dharma était là, pour nous permettre de réaliser sous forme d’exercices (Sa Lilà) notre pratique spirituelle. Comme si en pratiquant les quatre techniques, on se rendait compte que même les tumultes de la vie passagers, non plus de consistances, de prises.
 
 
Etant donné que notre attention constante est sur la technique dite « du Saint-Nom » on fait les choses, comme elles doivent se faire, à l'instant même où elles doivent se faire et on n'attache pas plus d'importance que ça. On revient à chaque instant sur Lui, sur la technique. Cette technique nous permet de L'entendre et L'écouter, quand on nous a montré comment faire. En l'écoutant on peut entrer dans un état de béatitude, de joie, de bonheur, de félicité. Elle est vraiment puissante cette technique, elle nous amène au détachement.
 

 

Cette pratique nous amène à nous rendre compte qu'à des moments de notre existence, en un rien de temps, tout peu basculait. Tout ce qui nous entoure est instable, en déséquilibre constamment, précaire, ainsi on relativise. Nous sommes si faible comme d'une simple brindille qui se fait balloter, agiter, abîmer au moindre coup de vent, on se rend compte de notre petitesse. Quand on pratique assidûment les 3 pliers de La Voie, on en résulte tellement d'avantage, qu'être en Son sein, nous protège.

 

 

Qu'avons nous de mieux à faire que de pratiquer les quatre techniques de méditation ? En plus, ça ne mange pas pain !

 

 

Tout naît du non-né venu de nulle part 

Sans fin, tout début vient de L'Un, toute fin s'y retrouve

(Explication de José, Bhaktimàrga: 1-1-8)

 

 

 

La posture intérieure

 

Suivant comment la journée c’est déroulée, la méditation du soir sera favorable ou pas. Tout est dans la posture intérieure

 

 

Oui, tout est dans la posture intérieure. Faire comme la taupe, creuser, creuser et avancer. Il me fait me rendre compte que le détachement est bien la clé de l’instant-présent. Se vider le mental pour être bien, sereine par les pauses Saint-Nom ou la méditation, pour accéder à l’instant présent. 

 

 

Etre dans Le Service tout le temps, à chaque instant, c’est vivre l’instant pleinement, c’est permettre ce détachement. C'est avoir pris Conscience qui, est, l'Essentiel ! Lui ou nos pensées ?

 

 

On se détache de nos sens s’ils sont tournés vers l’extérieur, de nos émotions, de nos peurs pour s’attacher à la technique dites du Saint-Nom, à notre Essentiel. Quand je Le ressens par cette chaudière qui brûle à plein régime, je ne peux qu’être bien, qu’être en Sa Présence me réjouis.

 

 

C’est Lui, mon essentiel et c’est Lui qui peut me permettre de creuser, creuser pour avancer. Quoi qu'il arrive ! 

 

(Le 4 Mai 2018)

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