L’Un

Dans ce texte il est dit d'être assidue dans sa pratique. L'Agya est constitué de trois pieds. Trouvé la bonne posture intérieure, le bon dosage et être constant, on se rend compte alors que la vie est belle, merveilleusement belle !

Rester sur ses gardes

Suite au dernier Satsang que j’ai pu écrire, j’ai eu un vide terrible les jours qui ont suivi. J’étais tellement bien dans ma vie que j’ai pris ça comme acquis. Je me suis si vite fait happer par le faux-ego. Je n’ai pas été suffisamment vigilante. J’ai senti très vite, cette vie en deux dimensions, je l’ai senti très clairement, très nettement. L’horreur, le néant. Je suis vite partie méditer. J’ai pris Conscience que cette vie en trois dimensions n’est faisable qu’en étant tournée vers Lui, en suivant l’Agya.

Plus la Conscience grandit, plus la vigilance est de rigueur. Observer l’Agya, c’est être constant dans sa pratique. Sinon, c'est comme un retour du bâton, on en subit les conséquences. 

Les pauses Saint-Nom m'ont aidé à me rétablir. Elles prennent une nouvelle signification, elles prennent de l’importance ainsi que le Nectar ! Ces pauses Saint-Nom, je les ai négligées un peu et voilà...la confusion est arrivée. Je me régale à faire ses pauses aujourd’hui. Elles me permettent d’être centré, d’évacuer toutes pensées désobligeantes là tout de suite, d’être tournée vers Lui, de bénéficier d’un bien-être sans mesure.

Je remarque que l’assiduité est importante. Cette expérience de courte durée a eu un impact sur ma Conscience. Je redouble de prudence, de détermination, de vigueur.

Le but de la pratique est de gommer 

Les causes fondamentales de l'affliction

Et par la contemplation d'amener à l'Unité

(Sri Hans Yoganand ji : Yogasûtra 2-2)

La pratique

En étant assidue dans sa pratique, on est comme récompensé. Tout s’enchaîne. Je me rends compte que tout s’enchaîne. Cette détermination me permet de vivre des choses fantastiques. J’en ai des larmes aux yeux.

Suite à ton dernier Satsang, José, bien des points vont me faire réagir. Comme pour m’aider à me trouver des astuces pour que je me tourne vers Lui, pour que je prenne davantage Conscience de Lui. Je me rends compte que ce Satsang m’a servi de mode d’emploi. Par exemple, la dernière fois avec mes enfants, nous avons regardé « les Princes de l’amour » à la télé. Cet amour sincère qui va se dégageait de ce jeune couple, va me toucher. Aussi cette amitié sincère entre l’homme du couple et avec un autre garçon qui fait partie de l’émission. Je vais alors ressentir Le Saint-Nom si fort ! Une chaleur importante s’en suivra.

Quand je suis partie méditer, je remarque avoir été super bien. Légère, accomplie. Un état d’être rempli. Remplie de douceur, d’Amour, compris. Cette méditation est différente des autres. Elle a eu un impact sur ma Conscience. Je suis rentrée dans la méditation sereine et confiante, voilà le voyage intérieur que j’ai vécu. Sereine et confiante. Pendant ce voyage, j’ai senti une cassure au fond, comme une carapace qui se brise. Petit à petit, j’ai ouvert mon cœur. Je ressentais qu’il fallait que je l’ouvre, pour Le laisser passer.

Il y a cinq causes d'affliction: l'ignorance, le faux-ego, 

L'attachement, l'aversion de la vie et la peur de mourir

(Explication de Sri Hans Yoganand ji : Yogasûtra 2.3)

Toutes ces souffrances sont désormais derrière moi et je ne sais pas ou plus, mais je me rappelle « la Confiance ». Je me suis mise à nu et j’ai reçu. J’ai eu un passage vide un moment donné, comme si j’étais tombée dans un trou. Mais étant sereine et confiante, j’ai continué. J’ai ressenti ce vide, mais très vite il m’a rempli. J’étais liée à Lui. Je ne faisais qu’Un. Quand je suis sortie de la méditation, c’est avec le sourire que je suis sortie. La Musique, j’ai l’ai très bien entendu, La Lumière, je l’ai bien vu. C’est un sourire qui m’est venu.

Pour m’endormir, c’est avec Lui que je suis partie. En un instant, il m'a pris. Je ne ressens plus mon corps, que Lui.

Ce matin, pareil. Je me suis réveillée avec Lui et j’ai eu du mal à sortir du lit. Beaucoup de mal. Cette journée est différente des autres. Je me sens plus que jamais attachée à Lui, tournée vers Lui. Je me rends compte qu’en si peu de temps, il fait partie de ma vie intégrante.

(le 22 janvier 2016)